La Numérotation ascendante Sosa-Stradonitz
Ce système a été inventé par l'Allemand Michel Eyzinger en 1590. Il est ensuite repris par Jérôme de Sosa en 1676
puis par Kerule von Stradonitz au XIXe siècle.
Cette numérotation est la plus pratique et la plus utilisée pour l'établissement d'une généalogie ascendante.
Principes de la numérotation sosa
Et ainsi de suite...
Ce système ne tient compte que des ascendants directs. Les collatéraux n'ont pas de numéro.
Le prinicipe de cette numérotation :
Lorsque des enfants sont issus de lits différents, on ajoute une lettre de l'alphabet par lit : a pour le premier, b pour le second... On identifie immédiatement la mère de l'enfant.
Si l'on compte le nombre de numéros, on connaît immédiatement le nombre de générations. Par exemple, le 1.1.2 descend à la
3 e génération de l'ancêtre commun.
Le principe est le même que pour la numérotation d'Aboville mais les chiffres sont remplacés par des letrres.
Les majuscules sont réservées aux hommes.
Source : extrait - guide de généalogie de A à Z - http://www.guide-genealogie.com
Redonner vie à des personnes que l'Histoire n'a pas retenues...
Mettre à l'honneur des hommes qui sont morts pour la Nation...
Découvrir des modes de vie très différents des nôtres...
Se replonger dans l'Histoire de France ou d'ailleurs...
Apprendre à connaître les régions de France ou d'ailleurs...
Rencontrer des cousins aux Archives ou sur Internet...
Faire partager ses découvertes...
S'amuser à tordre le cou à certaines légendes familiales...
Créer ou entretenir le lien social en partageant avec d'autres familles des histoires communes
Partager ses recherches avec les différentes générations de sa famille...
Avoir une activité à partager en famille : recherches entre époux, enfants-parents ou petits enfants-grands-parents...
Apaiser des discordes, parfois séculaires, en retenant la vérité historique des faits
Savoir d'où l'on vient pour savoir où l'on va
Renouer des liens avec les anciens
Retrouver un ancien prénom de famille pour la prochaine génération porteuse du nom...
Faire de la Psycho Généalogie.
Mieux connaître d'éventuelles pathologies familiales
A
Acte | Écrit constatant un fait (acte d'état civil) ou enregistrement une déclaration. |
Adultérin | Né d'une union extraconjugale. |
Agnat, Agnatique | Ascendant ou descendant par les hommes. Une généalogie est agnatique lorsqu'elle ne prend en compte que les hommes. Voir aussi Cognat . |
Aïeul(e) | Désigne le grand-père ou la grand-mère. |
Aïeux | Au pluriel, désigne l'ensemble des ancêtres. |
Aîné | Celui qui est né le premier. Voir aussi Benjamin ou Puîné. |
Apparenté | Allié par le mariage. |
Armoiries | Toujours au pluriel, désigne l'ensemble de l'écu et de ses ornements. |
Armorial | Recueil d'armoiries. |
Article | Unité de classement d'archives (registres, pièces, ...). |
Ascendant | Un ancêtre direct |
Auteur | Ancêtre commun à plusieurs branches. On utilise souvent ce terme pour la noblesse |
B
Bans | Proclamations publiques |
Baptême | Sacrement qui marque l'entrée d'un enfant (ou d'un adulte) dans la vie chrétienne. |
Benjamin | Le plus jeune enfant de la famille. Le dernier né. Voir aussi Puîné ou Aîné. |
Blason | Ensemble des pièces qui constituent un écu héraldique. |
B.M.S. | Cette abréviation désigne les registres paroissiaux dans lesquels les Baptêmes, Mariages et Sépultures étaient indiqués. |
Branche | Partie d'un arbre généalogique. On parle ainsi par exemple de la branche paternelle, de la branche cadette... |
C
CA | Abréviation du latin Circa qui signifie environ. Ainsi ca 1700 signifie vers 1700. |
Cadastre | Registre public sur lequel on indiquait la surface et la valeur des biens fonciers en vue de la perception de l'impôt. |
Cadet | Né en second. On parle aussi de la branche cadette d'une famille. |
Cartulaire | Ensemble de documents, chartes, contrats, actes de foi et d'hommage, donations..., d'une famille ou d'une institution comme une abbaye. |
Charte | Document qui concerne les biens et les titres d'une famille ou d'une institution et prouvant ses droits. Le chartrier est l'ensemble des chartes de la famille ou de l'institution. |
Cherche de feux | En Bourgogne, ce sont des états nominatifs des chefs de famille établis en vue de l'assiette d'impositions directes. |
Cognat - Cognatique | Ascendant ou descendant par les femmes. Une généalogie est cognatique lorsqu'elle ne prend en compte que les femmes. Voir aussi Agnat. |
Collatéral | Parent descendant d'un ancêtre commun. Les collatéraux sont issus d'une autre branche. Un cousin est par exemple un collatéral. |
Consanguin | Parent du côté paternel. Deux enfants issus d'un même père mais de mère différentes sont dits frères consanguins. Voir aussi Utérin. |
Consanguinité | Parenté proche entre deux conjoints. Voir dispense de consanguinité. |
Conscription | Tous les ans, les jeunes gens ayant atteint l'âge d'effectuer leur service militaire national s'inscrivent sur les rôles militaires. |
Cote | Marque alphabétique et /ou numérique servant à classer des liasses d'archives ou des ouvrages de bibliothèques. |
Cousin germain | Cousin issu d'un frère ou d'une soeur du père ou de la mère. Voir le terme germain. |
Cousin issu de germain | Cousin issu d'un cousin germain. |
Cousin remué de germain | Cette expression signifie cousin issu de germain (voir ci-dessus). |
D
De Cujus | La personne dont on établit la généalogie. La locution latine complète est : "de cujus successione agitur", ce qui signifie "de la succession de qui il s'agit". Le de cujus porte le N° de Sosa 1. |
Degré de parenté | Nombre permettant de mesurer la parenté entre deux membres d'une même famille. Le degré de parenté ne se mesure pas de la même manière en droit civil et en droit canon. Voir aussi Dispenses de consanguinité. |
Dépôt | Action de déposer des archives. C'est aussi le lieu où sont conservées les archives. |
Descendance | Ensemble des personnes issues d'un individu ou d'un couple (Enfants, petits-enfants, ...). |
Dispenses de consanguinités | Lorsque les époux étaient parents, ils devaient demander une dispense de consanguinité avant de pouvoir se marier. Voir aussi Implexe |
E
Endogamie | Mariage entre individus originaires du même lieu. |
Enfeu | Une tombe encastrée dans l'épaisseur du mur d'un édifice religieux. |
Enregistrement | Inscription sur un registre public des actes notariés. |
Exogamie | Mariage entre individus originaires de lieux différents. |
F
Faire-part | lettre ou billet qui annonce un événement familial : naissance, baptême, mariage, décès... |
Feu | Sous l'Ancien Régime (avant la Révolution), cela désignait l'ensemble des personnes vivant sous le même toit et se réunissant donc le soir autour du feu. Le feu ne comprend donc pas seulement la famille nucléaire mais aussi les domestiques... Les recensements se faisaient par feu et non par personne. |
Filiation | Lien de parenté unissant ascendants et descendants. Une filiation peut être agnatique ou cognatique. Voir aussi ces mots. |
Fonds | Ensemble des documents d'archives conservés dans un dépôt, des livres conservés dans une bibliothèque, ... |
G
Génération | Chacun des degrés successifs d'une filiation : Génération 1 : l'enfant, génération 2 : les parents, génération 3 : les grands-parents... On évalue à 30 ans en moyenne le temps qui sépare deux générations. |
Germains | Personnes ayant un même père et une même mère. Les cousins germains ont au moins un grand-père ou une grand-mère en commun. |
H
Héraldique | Science des blasons et des armoiries. |
Hoirs | Héritiers directs. On trouve la mention sans hoirs ou s.h. dans des généalogies cqui signifie que la personne n'a pas d'enfants. Voir aussi postérité. |
Homogamie | Mariage entre individus de même niveau social. |
I
Illégitime | Né hors mariage. |
Implexe | C'est le rapport entre le nombre théorique des ancêtres et leur nombre réel. Voir aussi dispenses de consanguinités |
Index | Table alphabétique des noms cotés dans un ouvrage ou un ensemble de documents. |
Insinuation | Inscription sur les registres du greffe du bailliage de la teneur essentielle des actes rédigés par les notaires. |
Intestat | Décédé sans testament. |
Inventaire | Ouvrage qui analyse un fond d'archives et permet de l'exploiter plus facilement. |
Inventaire après décès | Dénombrement de tous les biens meubles et immeubles laissés par un défunt et constituant sa succession. On trouve ces documents dans la série B aux archives départementales. |
L
Liasse | Unité de conservation d'archives. |
Lignage | Ligne directe qui lie une personne à son ancêtre. On dit encore lignée ou ligne. |
Livre de raison | Ouvrage manuscrit dans lequel ont été inscrits tous les événements marquants de la vie d'une famille, parfois sur plusieurs générations. |
Livret de famille | Document délivré lors du mariage où sont notés les renseignements relatifs à l'état civil. |
Livret militaire | Document délivré lors du service militaire. |
M
Maison | Famille, s'emploie uniquement pour la noblesse. |
Matronyme | Nom de famille transmis par la mère. Voir aussi Patronyme. |
Mention marginale | Inscription faite en marge d'un acte d'état civil indiquant le contenu d'un autre acte. |
Minute | Original d'un acte notarié. |
N
Nobiliaire | Ouvrage recensant les familles nobles. |
O
Ondoiement | Baptême réalisé d'urgence en l'absence d'un ecclésiastique, lorsque l'on craint le décès de l'enfant. |
P
Paléographie | Étude des écritures anciennes. |
Parentèle | Ensemble des parents vivants d'un individu à un moment donné. |
Paroisse | Territoire soumis à l'autorité spirituelle d'un curé. |
Patronyme | Nom de famille transmis par le père. Voir aussi Matronyme. |
Postérité | Ensemble des descendants d'une personne. Lorsque la personne n'a pas de descendants, on indique "sans postérité" ou "s.p.". Voir aussi Hoirs. |
Puîné | Né après. On parle par exemple d'un frère puîné. Voir aussi Hoirs et Benjamin. |
Q
Quartier | Mot ancien synonyme d'ancêtre. |
R
Recensement | Opération administrative qui consiste à dénombrer une population. Ces documents apportent de nombreux renseignements concernant les familles. Jusqu'au XVIIIe siècle, les recensements sont faits par feu. |
Registres paroissiaux | Registres de la paroisse dans lesquels étaient indiqués les baptêmes, mariages et sépultures. Voir aussi BMS. |
S
Sosa | Numéro que l'on attribue à un ancêtre. |
Sources | Documents consultés pour l'établissement d'une généalogie ou d'une histoire familiale. |
Surnom | Nom donné à une personne en plus de son nom véritable. Les surnoms du Moyen Âge sont à l'origine de nos noms de famille actuels. |
T
Table décennale | Registre récapitulatif des actes d'état civil classés par ordre alphabétique et chronologique sur une période de dix ans. |
U
Usuel | Ouvrage de consultation courante mis à la disposition des lecteurs dans un dépôt d'archives ou une bibliothèque. |
Utérin | Parent du côté maternel. Deux enfants nés d'une même mère mais de pères différents sont dits frères utérins. Voir aussi Consanguin. |
Ancien régime
Durant l'Ancien Régime, le roi est à la tête du système. Il a des vassaux qui lui doivent fidélité et ont fait vœu d'allégeance. À l'origine, il n'y avait pas de hiérarchie parmi les titres – excepté le vicomte qui est un « vice-comte ». Celle-ci est apparue à la fin du XVIe siècle. Il faut de plus faire la différence entre les titres, qui sont attachés à la terre, et les rangs (prince, chevalier et écuyer) attachés à la personne. Ainsi, pour devenir comte, le noble doit posséder une seigneurie érigée en comté ; s'il la vend, il perd dès lors son titre de comte. La situation se complique lorsque l'on estime le cas des roturiers possédant un fief de dignité, c'est-à-dire une seigneurie titrée (baronnie, vicomté, comté, marquisat). Ces roturiers ne peuvent se parer du titre attaché à la seigneurie, et ne peuvent être que « sieur de la baronnie de... ». À l'inverse, les nobles, c'est-à-dire ceux qui jouissent du rang de chevalier ou d'écuyer, prennent le titre attaché à leur seigneurie.
Attaché à une terre, le titre de noblesse d'Ancien Régime s'articule souvent par une particule au nom de cette terre.
Noblesse d'Empire
La Révolution française abolit le régime féodal et donc, de facto, les titres de noblesse de l'Ancien Régime. Napoléon Ier institua une nouvelle noblesse. Les titres y furent personnels, c'est-à-dire attachés à la personne et à sa descendance, mais il fallait pour les rendre héréditaires constituer un majorat avec des revenus assurés aux éventuels héritiers. À la différence de l'Ancien Régime, cette noblesse ne jouissait pas de privilège et les titres ne sont plus qu'une distinction.
Détachés du lien à la terre, les titres d'Empire peuvent donc être accolés directement au patronyme sans particule : Baron Mourre