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Les origines de la famille Riabouchinsky -Рябушинский

Pavel Mikhailovitch Riabouchinsky (1820-1899) a servi comme garçon de courses dans le magasin de son père, dès l’âge de 14 ans.
Son travail a consisté à gérer quotidiennement les comptes. Les rapports du chiffre d’affaire et du bilan grandissaient
d’année en année.
Riabouchinsky construisait son affaire. Il a entretenu des bureaux dans cinq districts dans la région de Kaluga Gubernia.
Les gens ont raconté la longue histoire parmi les tisserands locaux de l’exploitation de 3000 métiers à tisser.
Les tissus étaient vendus dans les propres magasins Riabouchinsky. Il construisit deux fabriques dans les provinces, équipées respectivement de 600 et 200 métiers à tisser, importés de Manchester.

Mikhail Yakovlevitch mourut en 1858 lorsque son fils Pavel avait 38 ans, mais celui-ci avait passé déjà 25 ans à travailler pour la famille.
L’affaire florissait : en 1864 les deux frères ont acheté de nouveaux locaux dans Chizhoz podvorye ayant vendu les premiers et petits magasins du père pour 18.000 roubles.
Les frères ont fondé un partenariat sous le nom commercial de P.et V Riabouchinsky à Moscou qui à été dûment enregistré officiellement.

Fabrique de textiles "Riabouchinsky" photo de 1900

Propriété de Pavel Mikhailovitch Riabouchinsky à Koutchino (Ку́чино)

Pavel Mickhaïlovitch Riabouchinsky en famille          

En 1869 P.M. Riabouchinsky a acheté une filature de coton avec 268 axes à la société « A.Shilov et Fils», pour 268.000 roubles.
L’entreprise était située près de la station de Vyshni Volochyok sur la voie ferrée Nicolayev, à mi-chemin entre Moscou et
Saint Petersburg.
Les quatre fils aînés de Pavel Mikhailovich se rendraient à Vyshni Volochyok selon les « coutumes d’été ».
Il devenait vieux et donc voulut que ses fils reprennent l’affaire. (Son frère était mort soudainement).
Il fonda le Partenariat des Manufactures de P.M. Riabouchinsky et Fils sous forme de propriété qui à son avis contribuait le plus à l’évolution de son affaire. Pavel Mikhailovitch mourut en 1899.

Les quatre de ses huit fils, ayant terminé leurs études à l’Académie des sciences Pratiques et leurs études supérieures achevées à l’étranger, ils ont travaillé activement dans l’affaire de leur père.
Un des frères Vladimir, a écrit que l'héritage des fabriques de textiles étaient semblables à ce qu'était l'héritage des châteaux aux chevaliers médiévaux.. Les trois frères juniors ont rejoint plus tard les aînés.
L’un d’entre eux, Nikolaï dit le « polisson » a démissionné du Partenariat.
Source : Le Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur,
sous-direction des bibliothèques et de la documentation.
Sur le livre de Vladimir Rjabušinskij : La vieille foi et le sentiment religieux russe
Bernard Marchadier
Cahiers du Monde Russe, Année 1980, Volume 21, Numéro 1
Le 25ème anniversaire de la fondation du partenariat des manufactures de Pavel Mikhailovitch Riabouchinsky et Fils (manufacture est
un vieux nom donné aux fabriques de textiles) a été célébré par une cérémonie prodigieuse par la famille millionnaire Riabouchinsky en 1913.
Un livre commémorant cet évènement solennel ainsi que l'analyse des activités de la famille depuis trois générations a été écrit à cette occasion.
L'histoire de l'ascension du clan puissant des magnats industriels y a été exposé.
A la deuxième moitié du 15ème siècle un ermite appelé Paphnuse a fondé un ermitage non loin de la vieille ville russe de Borovsk.
Les pélerins affluèrent au refuge et s'installèrent dans les villages voisins de Vysotsky, Roshcinsky et Riabushki
.

Il nous faut maintenant consacrer quelques lignes à deux mouvements peu connus en Occident, mais qui influenceront plus tard la vie de l'Église Ortodoxe et ne perdront pas de leur importance jusquà nos jours.

Le premier concerne la grande floraison du monarchisme dans le Nord et la lutte entre deux conceptions de la vie monacale :
entièrement séparée de ce monde ou tout au contraire le desservant spirituellement et socialement.

Le deuxième a trait à la floraison de l'art iconographique, dont le sommet sera " La Trinité " d'André Roublev, reconnue maintenant comme un des chefs-d'oeuvre de l'art religieux mondial.

Saint Serge de Radonège (1314-1392), le pacificateur du pays et fondateur de monastères, laissa comme héritage spirituel non seulement sa Grande Laure (archi-abbaye) de la Trinité, mais aussi une pléiade de disciplines qui s'en iront par tout le pays, et surtout dans le Nord pour y fonder des ermitages et des monastères.
Certains travaillaient parallèlement à Saint Serge, mais tous avaient le même idéal spirituel.
En peu de temps tout le Nord-Est de la Russie se couvrit d'abbayes.
Nous ne pouvons pas en donner même une simple liste tant elles sont nombreuses et nous nous bornerons à trois qui sont les plus représentatives.

Saint Cyrille du Lac Blanc fut un des fondateurs ne relevant pas directement de Saint Serge.
Fils de riches et nobles habitants de Moscou, orphelin en bas âge, il fut protégé par son oncle qui occupait une charge auprès du Grand Duc Dimitri.
Une carrière militaire s'ouvrait devant lui, mais il préféra didtribuer ses biens aux pauvres pour devenir simple moine dans un monastère de la capitale dédié à Saint Siméon.
Saint Serge, quoique Cyrille n'était pas moine de son abbaye, l'encouragea et le conseilla dans sa voix accétique.
La vie dans un monastère citadin ne lui plaisait pas et il s'en alla dans le Nord sur les bords du Lac Blanc qui devint bientôt un centre important de vie monacale.

Élu abbé du nouveau monastère il composa une règle très sévère et donnait à tous l'exemple, dans les travaux et offices qu'il imposait..
Sa renommée était grande et de nombreux moines vinrent se mettre à son école, Saint Cyrille naquit au ciel en 1427 et fut canonisé un siècle plus tard.

Si Saint Cyrille donne à son abbaye et aux autres monastères autour du Lac Blanc une règle sévère et que ses disciples mènent une vie très austère loin des tribulations de son temps, un autre grand ascète, Saint Paphnuse de Borovsk, adopte la règle de Saint Serge, beaucoup plus humanisante et la vie monastique tournée vers le monde.
Saint Cyrille était d'origine paysanne et d'une ascendance tatare.
À 20 ans il devint moine du monastère de la Potection de la Sainte Vierge à Borovsk et il y passa de longues années de vie laborieuse et ascétique, faisant preuve de grande tolèrance et d'humilité.
Élu en 1431 abbé du monastère, il devint éducateur spirituel non seulement des moines de son abbaye, mais de tous ceux qui avaient recours à lui.
Il aidait les pauvres, défendait les oppressés et ceux qui venaient de loin dans son monastère.
Après une longue et grave maladie il quitta l'abbaye et alla fonder dans la forêt un ermitage pour y passer le reste de sa vie en prière, mais là aussi il fut rejoint par ceux qui cherchaient auprès de lui la protection.

Durant les années de famine et de pénurie, le monastère de Saint Paphnuse distribuait des vivres qui lui venait de toutes parts.
Le saint abbé souffrit beaucoup des autorités environnantes qui ne voulaient pas accepter qu'un moine les remplaçât dans leur activité sociale.
Saint Paphnuse mourut en 1478 et fut canonisé lors du Concile des canonisations en 1547.

Il est intéréssant de noter que parmi les paysans qui travaillaient sur les terres du monastère, se trouvent les ancêtres des grandes familles industrielles de Moscou, par exemple des "Riabouchinsky".


En 1767 l'Impératice Catherine II dite : "la Grande" a décrété que la totalité des terres du cloître et des paysans devenaient propriété de l'état.

La famille Riabouchinsky était originaire de la commune Riabushki.
Mikhail, à 16 ans, était le premier à lancer sa propre affaire de ventes de sacs de vêtements et de lin sur la place du marché de Gostinyi Dvor.
Il a signé officiellement pour la troisième Guilde des marchands de Moscou en 1802 sous le nom de Yakovlev (son père s'appelait Yakov)
Pendant la "guerre patriotique" de 1812, Moscou a complètement brûlé et presques tous les marchands de Moscou ont été ruinés.
Le 15 septembre 1812, de nombreux foyers d'incendies éclataient à Moscou, prenant au dépourvu la Grande Armée de Napoléon 1er.

Mikhail était un de ces commercants entreprenants et loyaux, qui ont survécus et plus tard se succéderont.
En 1820 les autorités appropriées lui ont permis d'être nommé Rebushinsky qu'il a changé finalement en Riabouchinsky.

En 1846 M. Y. Riabouchinsky a acheté un petit métier à tisser à Moscou.
Il formera son fils Pavel comme son futur successeur.
Pavel Mikhailovitch Riabouchinsky (1820-1899)